Au-delà des 18 300 emplois que représente la filière, ce qui en fait le premier employeur privé de l’île avec 12,5 % des emplois marchands, il faut également tenir compte de toutes les retombées de la filière pour La Réunion. Elles sont visibles dans de multiples domaines. La filière permet le développement de tout un tissu économique lié à l’agriculture mais aussi à l’industrie, au tourisme, à l’énergie, à l’environnement … Elle contribue également à l’aménagement du territoire, à l’insertion des Réunionnais dans la vie active, à l’équilibre socio-économique et à la culture de La Réunion.
On peut donc bien parler de pivot. Et sans doute même de pilier.
C’est pourquoi il est important de préserver cette filière qui dépend de la pérennisation des dispositifs de soutiens publics et de la défense des 22 000 hectares en canne qui sont nécessaires pour assurer l’équilibre des sucreries.