La filière Canne-Sucre-Rhum-Energie, représente le premier employeur privé de l’île et compte plus de 18 000 emplois directs, indirects et induits, soit plus de 12,5 % des emplois du secteur privé de l’île.
La filière Canne-Sucre-Rhum-Energie, représente le premier employeur privé de l’île et compte plus de 18 000 emplois directs, indirects et induits, soit plus de 12,5 % des emplois du secteur privé de l’île.
L’effet redistributif de la production de canne, de sucre, de rhum et d’énergie sur les secteurs d’activités économiques de notre île, entretient l’existence de près de 4 500 emplois induits à La Réunion.
Ces chiffres n’intègrent pas l’emploi créé sur le territoire national par les activités de raffinage du sucre brut exporté, ni par les activités de logistique du sucre (plus de 90 % de la production réunionnaise est exportée en Europe) et du rhum (la majeure partie de la production réunionnaise est commercialisée en Métropole).
Le modèle agricole à La Réunion est structuré autour d’exploitations familiales de petite dimension. Pour la canne à sucre, la taille moyenne d’une exploitation est de 8 hectares. Selon le Réseau d’Information Comptable Agricole (RICA) 2019, il suffit de 4,4 ha de canne pour créer un emploi agricole à temps plein dans la filière canne-sucre, alors qu’il faut 96 ha de céréales pour créer un emploi agricole à temps plein dans les filières françaises de céréales et oléo-protéagineux (céréales, soja, tournesol, …).
Dans une île où le taux de chômage structurel est très élevé, la filière joue un rôle clé dans la stabilité économique et sociale..
Il fait de la filière Canne-Sucre-Rhum-Energie un pilier économique et social et l’un des tout premiers pourvoyeurs d’emplois de notre île.
La filière Canne-Sucre-Rhum-Energie offre une diversité de métiers, accessibles avec des qualifications de plusieurs niveaux et en lien avec les cursus locaux de formation (IUT, Doctorat, etc). Au total, on dénombre plus d’une cinquantaine de métiers divers et variés, dans plusieurs grands domaines :
Coupeur de canne à sucre
Technicien agricole, …
Ingénieur de R&D
Sélectionneur, …
Conducteur cachalots
Responsable transport, …
Dessinateur projecteur
Electricien, …
Turbineur
Chimiste, …
Responsable d’équipe
Conducteur d’engin, …
L’industrie sucrière constitue la première filière agro-industrielle de La Réunion avec ses 170 000 tonnes de sucre produites en moyenne chaque année.
L’industrie approvisionne en premier lieu le marché local (consommateurs et industries agroalimentaires) et contribue à son autosuffisance à plus de 98 %.
Toutefois, filière principale et historique d’exportation du territoire, plus de 90 % de la production sucrière réunionnaise est exportée en Europe continentale.
Les statistiques des douanes montrent que le sucre représente 50 % des exportations en valeur des produits fabriqués à La Réunion et 80 % en volume.
Si l’on ajoute le rhum, fabriqué avec la mélasse des sucreries, les produits et co-produits issus de l’industrie sucrière représentent 70 % en valeur des exportations totales de produits fabriqués à La Réunion.
La canne à sucre structure le paysage réunionnais et lui confère sa spécificité. Comme le Parc National, les paysages canniers constituent un atout touristique de premier ordre. La marque qualité du territoire est « La Réunion, île verte ».
Musées et espaces industriels confondus, 170 000 personnes par an visitent les sites liés à la filière Canne-Sucre. Les sites du Gol et de Bois Rouge qui accueillent les deux sucreries constituent les deux principaux sites de tourisme industriel de l’île avec 30 000 visiteurs par an.